Solaire, je suis.

Écoute… écoute ce murmure,
Il vient d’au-delà de tes paupières closes,
Un écho doux, une flamme pure,
Qui glisse, caresse et dépose.

Tu es là, et pourtant ailleurs,
Sous un ciel sans fin, d’or et de miel.
La lumière s’infiltre au creux de ton cœur,
Et tisse en toi son éternel.

Respire… sens ce feu calme grandir,
Il danse au centre, il s’étire, il éclate,
Chaque souffle que tu prends fait fleurir
Un soleil immense qui jamais ne s’efface.

Ton être tout entier s’embrase doucement,
Un feu sans brûlure, chaleur qui élève,
Tes pensées s’effacent, flottent lentement,
Tandis que ton âme s’étire et s’enlève.

Tu deviens éclat, tu deviens rayon,
L’ombre n’existe plus, elle fond sous ta peau,
Ta poitrine s’ouvre en mille horizons,
Chaque cellule chante, vibrant en halo.

Tu ressens, comme si le monde était toi,
Comme si le ciel t’avait choisi pour royaume,
Tu brilles, lumineuse, et tu crois,
Qu’en cet instant, tu es le sommet…

Le sommet d’une montagne sans âge,
L’étoile qui s’éteint pour mieux renaître,
Un astre vivant, libéré de sa cage,
Immense, solaire, que rien ne peut arrêter.

Et quand tu liras ces mots encore,
Ce feu en toi reviendra, fidèle,
Car tu es lumière, flamme et décor,
Un soleil éternel, profond et réel.

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