Un jour viendra, peut-être demain,
Où le travail prendra un tout autre chemin.
Plus de bureaux bondés, de machines en chaîne,
Juste des esprits qui dirigent sans peine.

Imagine un monde où le temps se plie,
Une seconde ici, une journée là-bas, infinie.
Dans ce métavers aux règles nouvelles,
On forge des empires à la vitesse d’une étincelle.

Fermez les yeux un instant, respirez profondément,
Laissez cette question glisser, doucement, lentement.
À qui donnez-vous vos heures, vos rêves, vos années ?
Pour qui bâtissez-vous des châteaux sans clé ?

Un espace intime, silencieux et troublant.
C’est là que s’éveillent les voix oubliées,
Celles qui murmurent ce qu’on doit écouter.

Aujourd'hui, dans un monde d'écrans lumineux,
Les livres reposent, ignorés, silencieux.
Leur valeur est flétrie, leur prix dérisoire,
Mais sais-tu vraiment ce qu'ils laissent entrevoir ?

Il existe un lieu, que nul ne nomme,
Un espace blanc, enfoui sous l’homme.
Invisible, il attend, immobile et froid,
Un reflet caché, un écho de soi.

Il était une fois, un Noël différent,
Où la Terre tremblait sous le poids des errants.
Le ciel chuchotait : « Ils oublient, ils détruisent,
Leur maison, leur source, le berceau où tout se cristallise. »

Oublie les vitrines, oublie le bruit,
Ce Noël-là ne s’achète pas, il se vit.
Pas de papiers brillants qui finiront froissés,
Mais des gestes sincères, qui sauront t’ancrer.

Ferme les yeux un instant, respire cet éclat,
Là, dans l'ombre douce, une voix s’échappe.
Elle danse, glisse, s’insinue, murmure bas,
Des promesses d’un monde où rien ne s’échappe.

Dans l’éclat fragile où naît un rêve,
Un murmure s’élève, doux et tenace,
Chant secret des âmes qui se soulèvent,
Au-delà des doutes, des ombres fugaces.